Entretien exclusif avec ANGERME :
Debout à 9 dans la force, pour le moment ultime !
Après leurs débuts sous le nom de « S/mileage » avec le single Yumemiru Fifteen sorti en mai 2010, elles remportent le Prix du Meilleur Nouvel Artiste au 52nd Kagayaku! Nihon Record Taishô en décembre de la même année. En octobre 2011, les sous-membres Kana Nakanishi, Akari Takeuchi, Rina Katsuta et Meimi Tamura deviennent membres officiels. Le 15 juillet 2014, elles donnent leur premier concert en solo au Nippon Budôkan. En décembre 2014, elles intègrent trois nouveaux membres, Maho Aikawa, Rikako Sasaki et Mizuki Murota, et changent le nom du groupe pour « ANGERME ».
Alors que le départ de Kanon Fukuda, qui aura lieu au concert du 29 novembre au Nippon Budôkan, a été officiellement annoncé, elles ont présenté leur nouveau single à triple face A, Desugita Kui wa Utarenai / Donden Gaeshi / Watashi (qui sortira le 11 novembre).
Ce single sera le dernier auquel participeront les neuf membres actuels, et Tokyo Girls’ Update s’est rendu au tournage du MV de Desugita Kui wa Utarenai pour interviewer ANGERME !
Kanon Fukuda
TGU : Pouvez-vous vous présenter ?
Kanon : Je suis Kanon Fukuda. J’ai 20 ans. Enchantée.
TGU : Vous sortez cette fois-ci un single à triple face A avec trois chansons. Pourriez-vous nous faire part, pour chacune d’elles, des caractères ou des moments auxquels nous devrions prêter plus d’attention ?
Kanon : Desugita Kui wa Utarenai porte un son très rock à l’énergie qui se marie bien aux live houses. Donden Gaeshi aussi est plutôt dynamique, un peu comme une chanson d’anime. Le refrain vous colle à la peau, et je pense que la danse, qui est plus une performance pour laquelle nous employons tout notre corps, est marrante. Pour Watashi, c’est la première fois que j’écris les paroles d’une chanson, et quand je m’y suis mise, je n’avais aucune idée de la manière dont je devais écrire. Grâce à cela, je pense que désormais, ce sera une chanson qui deviendra très chère à mes yeux.
TGU : J’ai pu lire les paroles de Watashi, et je pense qu’elles ont été très bien écrites. J’ai été surpris de voir que vous les aviez écrites, et je me demandais combien de temps elles vous ont pris.
Kanon : En fait, elles ne m’ont pas pris tant de temps ; je les ai écrites aussitôt qu’elles sont apparues à mon esprit. Je m’y étais mise pendant je ne sais combien de jours en réfléchissant à quoi écrire mais je n’arrivais à rien, donc j’ai décidé de repartir de zéro et de penser à autre chose, et dès que j’ai fait ça, tout m’est venu en à peu près 30 minutes.
TGU : Qu’avez-vous pensé en écoutant la chanson pour la première fois ?
Kanon : Ils m’ont d’abord donné la musique, mais je me demandais quel genre de paroles lui iraient, et même les mots que je voulais employer ne collaient pas à la mélodie. Parfois j’écrivais des paroles temporaires, et j’essayais sans succès de les adapter. C’était aussi la première fois que je faisais quelque chose comme ça, et j’ai apprécié ce travail.
TGU : J’aimerais vous demander quelles sont vos résolutions pour votre final au Budôkan, et comment vous vous sentez par rapport au travail que vous avez fourni jusqu’à présent.
Kanon : Ca va peut-être paraître un peu trop émotif, mais que je pleure ou que je rie, ce sera mon dernier jour, alors je veux qu’il soit rempli de bons souvenirs jusqu’à la toute fin. Et bien évidemment, je ne veux pas faire d’erreurs durant la performance, mais je veux aussi rester moi-même du début à la fin, sans pleurer au dernier moment. Je veux donner un concert qui rendra mes fans heureux de m’avoir soutenue durant tout ce temps.
TGU : Puis-je vous demander ce que faire partie de S/mileage et d’ANGERME a représenté pour vous ?
Kanon : J’ai rêvé pendant longtemps d’intégrer un nouveau groupe au Hello! Project. Et je suis heureuse que ce rêve soit devenu réalité. J’aime être une idol, mais je n’ai jamais songé à en devenir une en dehors du Hello! Project, et c’est pour cela que j’ai la sensation que je dois accomplir tout ce que je veux accomplir sans rien oublier. Je ne ressens aucune tristesse à ce sujet, alors j’aimerais donner tout ce que j’ai et m’amuser jusqu’à la dernière seconde.
TGU : Qu’est-ce qui vous a laissé la plus grande impression ?
Kanon : Gagner le Prix du Meilleur Nouvel Artiste aux Japan Record Awards m’a donné un sentiment d’accomplissement. J’ai pu apparaître à la télévision et recevoir un prix de ceux qu’on ne peut recevoir qu’une fois dans sa vie. C’était une expérience très précieuse.
TGU : Que voudriez-vous faire après votre départ ?
Kanon : En travaillant avec les autres membres et le groupe, j’ai pu accomplir beaucoup de choses, mais il y en a aussi beaucoup d’autres qui sont restées hors de portée parce que j’étais dans un groupe, et j’aimerais me lancer dans ces choses-là. Je veux aussi étudier l’écriture de paroles de chansons. Jusqu’à ce jour, la musique du Hello! Project m’a donné tellement d’énergie que la prochaine fois, je voudrais écrire des chansons qui donneront de l’énergie aux autres. Je veux soutenir le Hello! Project, non pas en tant que membre, mais en rester une importance présence.
TGU : Enfin, pourriez-vous adresser un message à vos fans étrangers ?
Kanon : Je n’ai jamais été à l’étranger, jamais quitté le Japon, du coup, après avoir quitté le groupe, j’aimerais partir à l’étranger pour une expérience de vie personnelle. Je voudrais avoir l’opportunité de mieux connaître les gens d’autres pays, donc ce serait bien que je puisse répondre quand on me parle en anglais (rires).
Ayaka Wada
TGU : Pourriez-vous vous présenter ?
Ayaka : Mon nom est Ayaka Wada, j’ai 21 ans, et je suis étudiante en troisième année à l’université. J’adore l’art. J’aime les statues de Bouddha uniques au Japon. En ce qui concerne les tableaux, j’aime ceux de l’Occident. Comme je suis passionnée par les impressionnistes, et que j’aime beaucoup Manet, je voudrais aller au musée d’Orsay.
TGU : Que recommanderiez-vous aux personnes venues de l’étranger à propos des statues de Bouddha du Japon ?
Ayaka : Apparemment, à l’étranger, on dit qu’elles sont mignonnes. Les statues de Bouddha que j’aime sont aussi mignonnes ; on appelle le Bouddha du temple de Koryo à Kyoto Maitreya ou Maitreya couronné. Il est très mignon. Il y en a aussi un au temple de Chûgû-ji, et il est également mignon, mais pas vraiment de la même façon. Autant qu’on peut parler de mignon, celui du temple de Koryo est le plus mignon. Son sourire donne du fil à retordre à la Mona Lisa !
TGU : J’aimerais vous demander de commenter la deuxième chanson de votre single à triple face A.
Ayaka : Desugita Kui wa Utarenai sonne très rock. Une grande partie des paroles sont puissantes. Elles ne sont pas tout à fait provocatrices, mais elles disent « le clou qui sort du lot ne pourra être martelé », et que donc c’est bon de sortir du lot. Jusqu’à présent, on a interprété beaucoup de chansons d’amour, mais depuis qu’on a changé de nom de S/mileage à ANGERME, on a fait face à beaucoup de difficultés (rires), donc je pense qu’on devrait chanter à ce sujet-là
De plus, à la fois pour les paroles et pour la musique, toutes les personnes qui ont contribué à la chanson sont des femmes. Nous devons beaucoup aux aînées de notre agence. Je pense que c’est vraiment incroyable. La force que créent les femmes est une belle chose. Bien sûr, il est tout aussi bon de diriger cette force vers les hommes !
TGU : Qu’en est-il de Donden Gaeshi ?
Ayaka : Donden Gaeshi est aussi rock, mais dans un autre style. Certaines parties sonnent un peu comme une chanson d’anime. Le « coup de théâtre » est un vaste thème. Il y a des contrastes dans le refrain, comme « du noir au blanc, du blanc au noir » ou « de la lumière dans l’obscurité », qui donnent l’image de grands changements dominant les plus petits. Dans le premier couplet, c’est une fille perdue, qui dit qu’elle se trouve « dans des ténèbres dont elle ne peut s’échapper ». Il pose un décor, comme si on errait dans un champ en pleine tempête. La lutte l’amène au refrain, où se produit le coup de théâtre. Je crois que ce serait un peu bizarre de l’expliquer comme ça : « découvre les crocs qu’abrite ton cœur » (rires).
TGU : Vous êtes-vous déjà prise à découvrir les crocs de votre cœur ?
Ayaka : Oui. Ce matin, je voulais me vernir les ongles en rouge ou en noir. Comme nos costumes ont un style rock, je me suis dit que ça irait bien ensemble, mais le staff m’a dit : « Tu peux pas ! Garde les ongles simples ! » Personnellement, je pense que ma façon de faire m’aurait donné l’air plus cool, mais quand ils m’ont dit non, j’étais là : « Quoiiiii ?! ». C’était un peu montrer mes crocs (rires).
TGU : Faites-nous part de votre résolution pour le final de la tournée.
Ayaka : Ce sera la dernière fois pour nous neuf. Cela ne fait qu’un an que l’on est réunies, on a démarré avec un bon équilibre et en pleine forme, et pourtant cette période va toucher à sa fin ; et je crois que, malgré sa fugacité, nous finissons les choses en bonne et due forme. Il est prévu qu’un nouveau membre se joigne à nous, alors j’aimerais bien montrer de nouveau à tous notre formation à neuf, complète. Je veux que Kanon parte en se sentant accomplie.
TGU : Et vos souvenirs avec Kanon ?
Ayaka : Les membres originels sont en général du genre à faire les choses quand vient le moment de les faire. Nous nous sommes échappées (rires). C’était à nos débuts, quand on commençait à seulement quatre, on a mis en scène une petite révolte et décidé de s’enfuir (rires). Pendant la pause, on s’est vraiment échappées, mais à la base on avait prévu de rentrer à la maison, peu importe où on était. Du moins on était censées faire ça, et puis Kanon s’est complètement dégonflée, elle disait : « On y retourne ! On y retourne ! » Elle semblait la plus à fond, mais soudain quand le moment est arrivé, c’était une vraie poule mouillée ! Finalement, elle s’est cachée derrière les poubelles au sous-sol (rires). Elle ne s’est pas enfuie du tout. Même si elle avait l’image de quelqu’un qui s’échapperait bien d’un endroit. Notre manager était vraiment fâché, genre : « Mais à quoi vous pensiez ?! » A notre retour, on nous a passé un savon qui a duré jusque tard dans la nuit. Environ cinq heures. Ils ont interrogé chacune de nous.
TGU : Alors est-ce que cela vous inquiète aujourd’hui que l’une de vos partenaires s’en aille ?
Ayaka : Quelque chose qui me gênerait… Eh bien, j’oublie toujours des choses qui sont arrivées, mais Kanon se rappelle de tout. Ce qui s’est passé à tel concert, ce genre de choses. Je crois que ce sera dur de ne pas pouvoir se souvenir. Je lui demanderai de m’envoyer des messages.
TGU : En parlant de votre chanson Donden Gaeshi, avez-vous fait face à une surprise type « donden gaeshi » que vous pourriez nous rapporter ?
Ayaka : Quand six d’entre nous ont pu donner leur premier concert au Nippon Budôkan l’année dernière, c’était une proposition de Tsunku ♂ après que nous avions conclu une tournée des live houses en trois étapes, sur deux ans. Le fait que nous ayons pu chanter au Budôkan comme récompense est le résultat de nos efforts. Même si nous avons aussi profité de l’aide des adultes, je pense que c’est la raison pour laquelle l’ANGERME actuel est comme il est. Si nous n’avions pas fait un Budôkan à ce moment-là, je ne pense pas qu’il y aurait eu d’ANGERME aujourd’hui. Alors nous avons pu nous rendre au Budôkan deux fois en un an, nous avons achevé notre tournée des halls avec sérieux ; cependant notre nom est devenu ANGERME, et grâce à cela les gens autour de nous ont commencé à nous voir différemment. Mais je pense que ce n’était pas la puissance d’ANGERME, mais la puissance que le Budôkan nous a donnée l’année passée.
TGU : Pourriez-vous nous transmettre un message pour vos fans étrangers ?
Ayaka : Même si je n’ai jamais été à l’étranger, il y a des tonnes de personnes venues d’ailleurs qui nous rendent visite. Surtout pendant les vacances d’été. Ils nous disent toujours qu’ils viennent de tel ou de tel endroit.
TGU : De quels pays viennent-ils le plus souvent ?
Ayaka : Il y a beaucoup de fans de Taiwan et de France. Ça me rend très heureuse, mais aussi un peu triste. Je me mets à me dire que c’est parce qu’on ne peut pas aller là où ils vivent… Je veux que nous devenions plus fortes et que nous fassions de notre mieux pour pouvoir donner un concert à l’étranger un jour. Je veux que nous fassions de notre mieux chaque jour pour que nos fans puissent aimer nos chansons et nos vidéos sur YouTube, du coup ça me rendrait heureuse de vous voir veiller sur nous de votre regard chaleureux et votre soutien.
Rina Katsuta
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention dans le MV de Donden Gaeshi ?
Rina : Si vous ne vous concentrez que sur Akari Takeuchi, vous allez rigoler (rires). A cause de ça, pendant nos cours, ils n’arrêtaient pas de nous dire : « Ne riez pas ! » Elle commençait à rigoler et du coup le reste d’entre nous ne pouvait pas s’empêcher de rire, et alors notre professeur nous réprimandait. Mais nous avons fait notre possible pour faire attention à autre chose et ne pas la regarder, et je pense que ça pourrait être une particularité du MV.
TGU : Faites nous part de vos résolutions pour le Budôkan.
Rina : Je veux m’éclater et laisser à tout le monde une forte impression de notre dernier moment ensemble à neuf, et que nous avancions vers la prochaine étape comme portées par une douce brise.
TGU : Pourriez-vous nous donner un message pour vos fans étrangers ?
Rina : Jusqu’à présent, nous n’avons donné de concerts qu’au Japon, mais pendant les vacances d’été, beaucoup de fans étrangers viennent à nos concerts. Comme des Français ou des Coréens. Je suis désolée qu’ils doivent tout le temps venir ici pour nous voir, alors je veux absolument qu’un handshake event avec tous nos fans ait lieu dans ces pays, ou au moins un concert. J’aimerais vraiment que ça arrive l’année prochaine.
TGU : Quel pays aimeriez-vous le plus visiter ?
Rina : Je pense que j’aimerais aller en France.
Maho Aikawa
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention dans Desugita Kui wa Utarenai ?
Maho : C’est une chanson rapide, avec un tempo soutenu, comme Gashin Shôtan la dernière fois, mais celle-ci est encore plus rapide et rock. Comme les idols ont une image très mignonne, je pense que c’est plutôt difficile de chanter un morceau aussi rapide qu’un virelangue. Les paroles sont profondes, donc à mon avis, c’est une chanson que les gens qui aiment la musique en général, et pas seulement la musique idol, peuvent écouter.
TGU : En parlant de votre chanson Donden Gaeshi, avez-vous fait face à une surprise type « donden gaeshi » que vous pourriez nous rapporter ?
Maho : Il a fait très mauvais temps ces derniers jours, n’est-ce pas ? Ça me chamboulait d’imaginer qu’on pourrait ne pas voir la superlune ni la lune des moissons en automne. Mais quand j’ai regardé la météo l’autre jour, ils prévoyaient du très beau temps ! Je me suis dit que c’était du gâchis d’être si abattue ! C’était « donden gaeshi ».
TGU : Pourriez-vous nous donner un message pour vos fans étrangers ?
Maho : Comme on ne donne de concerts qu’au Japon, on pensait qu’ils ne pouvaient nous voir que sur Internet, mais nous étions heureuses quand certains de nos fans étrangers sont venus. Pendant leur visite du Japon, j’espère vraiment qu’ils viennent assister à l’un de nos concerts. Nous aimerions donner un concert à l’étranger un jour, mais jusqu’à ce jour, attendez-nous s’il vous plaît.
TGU : Quels pays aimeriez-vous visiter ?
Maho : La France, ce serait sympa, mais j’ai vraiment envie de visiter la Russie. J’ai fait du ballet et j’aimais le Bolshoï. Petite, c’était mon rêve d’entrer à l’Académie Vaganova. C’est pour ça que je voudrais donner un concert en Russie et aller voir un ballet au Théâtre Bolchoï.
Akari Takeuchi
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention dans Desugita Kui wa Utarenai ?
Akari : Pendant le refrain de Desugita Kui wa Utarenai, les pas de chacune sont différents. Peu importe qui vous regardez ; ils sont tous sympas (rires). Je ne sais pas s’il nous reste des forces après l’avoir dansée deux fois. C’est une chanson qui nous inflige 120 points de dégâts.
TGU : Et votre plein potentiel est à combien ?
Akari : Seulement 100 à peu près. On sera mortes après cette chanson (rires).
TGU : Qu’en est-il de Donden Gaeshi ?
Akari : Son thème est le combat. On est divisées en deux équipes, on avance et on recule en mode « Qu’est-ce tu m’veux ! » On a parlé du fait que ce serait marrant si les fans se séparaient en deux aussi (rires).
TGU : Faites-nous part de vos résolutions pour le final de la tournée.
Akari : Ca fait quatre ans que six d’entre nous ont accompli une tournée des halls, sans les nouveaux membres. Notre rêve était de faire une tournée des halls à six, donc nous étions heureuses quand il s’est réalisé. Quand cette tournée a été décidée, on s’inquiétait quant au fait que les gens viendraient ou non, mais ce fut le contraire et des fans ont dit qu’ils n’avaient pas pu obtenir de tickets. Il y avait même des personnes qui disaient qu’elles venaient toujours nous voir, mais qu’elles-mêmes n’avaient pas pu en avoir. Nos sentiments étaient partagés. On était contentes, mais on aurait aimé que les fans qui étaient venus nous voir pendant tout ce temps puissent venir là aussi. Cela dit on était contentes que de nouvelles personnes viennent nous voir. Je pense que nous devons continuer à avancer.
TGU : Pourriez-vous nous donner un message pour vos fans étrangers ?
Akari : On n’a jamais été à l’étranger. Nos cadettes de Juice=Juice l’ont fait en premier. Pour l’instant, rien de particulier n’est prévu, mais on a fait nos passeports donc maintenant on attend juste une offre (rires). Je veux que nous fassions de notre mieux pour que nous puissions aller à l’étranger aussi vite que possible. Quand on donnera un concert ou un event à l’étranger, j’espère que vous viendrez tous !
TGU : Quels pays aimeriez-vous visiter ?
Akari : C’est peut-être le plus évident, mais je veux aller en Amérique. Je veux voir les rues là-bas et monter dans un taxi jaune. Si on a un concert de prévu à l’étranger, j’achète un reflex mono-objectif !
Kana Nakanishi
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention dans Desugita Kui wa Utarenai ?
Kana : Au début, Tsunku♂ m’appelait une mauvaise élève. Mais ça ne me dérangeait pas. Depuis qu’on est devenues ANGERME, j’ai pu obtenir des lignes solo, et vous pouvez clairement m’entendre chanter après le pont musical ! Les occasions comme celles-ci sont rares, donc c’est la première chanson dans laquelle j’ai une bonne part.
TGU : Et Donden Gaeshi ?
Kana : Même si elle porte un sentiment hostile, nos costumes sont plutôt mignons. Je pense que ce contraste est un point à remarquer. Aussi, vous ne nous voyez jamais nous battre, alors ça vaut la peine d’y jeter un coup d’œil !
TGU : Faites-nous part de vos résolutions pour le final de la tournée.
Kana : Kanon et moi avons formé un unit officieux, un duo comique appelé Rabbit, et parfois pendant les MC, on présente des sketchs. Kanon a commencé à traîner avec moi quand j’ai rejoint le groupe, et aujourd’hui la plupart des vêtements que je porte, je les ai reçus d’elle. C’est l’aînée qui m’en a appris le plus en chant et en danse, et c’est pourquoi, si c’est possible, j’aimerais essayer de combler le vide qu’elle aura laissé quand elle sera partie. Je veux faire de mon mieux pour avoir la même présence qu’elle et éloigner nos fans de la tristesse.
TGU : En parlant de votre chanson Donden Gaeshi, avez-vous fait face à une surprise type « donden gaeshi » que vous pourriez nous rapporter ?Kana : Un sac à dos que j’aimais beaucoup semblait sur le point de se déchirer, mais j’ai continué à le porter. Alors que j’étais sur le chemin de notre lieu de rendez-vous, quelque chose en est tombé, je l’ai ramassé et j’ai poursuivi ma route. Mais quand j’ai regardé dans mon sac, il n’y avait plus rien. Je me suis dépêchée de refaire le chemin à l’envers, et, surprise, j’ai pu retrouver mon Weider in Jelly (une sorte de boisson en gelée), mon portable, mon portefeuille, mon onigiri, ma bouteille d’eau, mon répertoire de paroles, et tout ce que j’avais fait tomber dans la rue. C’était une grosse surprise pour moi. Perdre quelque chose, c’est pas ce qu’il y a de plus angoissant ? Après ça, je compte être assez soigneuse pour que ça n’arrive plus jamais, et à ceux qui lisent cette histoire, je serais contente que vous preniez conscience qu’il vaut mieux porter un sac solide ou jeter de temps en temps un coup d’œil en arrière et vérifier l’état de son sac. Si vous ne le faites pas, vous pourriez être surpris.
Meimi Tamura
Meimi : Je m’appelle Meimi Tamura, et je suis en première. Enchantée.
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention dans Desugita Kui wa Utarenai ?
Meimi : Les paroles sont très profondes, ce n’est pas juste « fais-le » ou « fais de ton mieux ». J’aimerais que les gens qui n’ont pas le courage de ne pas être appréciés des autres écoutent cette chanson. Vous savez, au Japon, on a tendance à suivre la majorité, peu importe ce que ça implique. Alors j’aimerais que ceux qui peinent à se voir critiqués l’écoutent, et essaient de faire ce premier pas. Je pense que les paroles sont un bon soutien.
TGU : Êtes-vous assez courageuse pour ne pas être appréciée ?
Meimi : Je pense que j’ai autant de courage que je le peux. On s’entend toutes très bien dans le groupe, mais je ne dirais pas qu’on est comme des amies. J’aime vraiment tout le monde, cela dit. Mais je dois rester consciente que je dois protéger la ligne entre travail et amies.
TGU : En parlant de votre chanson Desugita Kui wa Utarenai, vous est-il déjà arrivé quelque chose, de bon ou de mauvais, pour vous être démarquée ?
Meimi : Beaucoup. Un professeur de danse me disait que ceci ou cela, c’était la mauvaise façon de faire, tout le temps. Je me disais que ça ne tenait qu’à moi. Lorsque j’ai intégré le groupe il y a quatre ans, je pensais que tout ne tenait qu’à moi. Mais quand j’ai essayé de mettre tout ce que j’avais dans la danse, on m’a encore dit que j’étais la pire.
TGU : Donc vous pensiez que toute la faute vous revenait ?
Meimi : Maintenant, en observant les autres membres, je comprends, mais notre professeur s’adressait en fait à celles qui ne pensaient pas qu’elles étaient les plus concernées. Du coup, elles ont petit à petit commencé à se dire : « Quoi, on parle de moi ? » (rires).
TGU : Faites-nous part de vos résolutions pour le final de la tournée.
Meimi : Si vous comptez notre période en tant que S/mileage, ce sera notre troisième fois, et quant au dernier concert de notre tournée des halls, je pense qu’il y a plus d’unité entre les membres que jamais auparavant ; et comme ce sera la dernière fois que nous nous tiendrons sur scène toutes les neuf, je veux que les gens la voient comme une compilation de nous neuf ensemble.
TGU : Pourriez-vous nous donner un message pour vos fans étrangers ?
Meimi : L’autre jour, il a été annoncé que nos cadettes de Juice=Juice donneraient un concert à l’étranger. Nous voulons aller à l’étranger depuis S/mileage, donc c’était un peu triste. Il y a des fans d’ailleurs qui nous disent qu’ils sont venus au Japon parce qu’ils aiment ANGERME. C’est pourquoi, à l’avenir, je veux que nous soyons un groupe qui s’étende de plus en plus à l’étranger, comme nos aînées.
TGU : Où voudriez-vous donner un concert ?
Meimi : J’aimerais aller à New-York comme les Morning Musume。.
Rikako Sasaki
Rikako : Je suis Rikako Sasaki, 14 ans, et en deuxième année de collège. Ce que je préfère, ce sont les savons. J’aime particulièrement le savon au lait.
TGU : A quelle caractéristique le public devrait-il tendre l’oreille dans Desugita Kui wa Utarenai ?
Rikako : Pour faire simple, c’est une chanson rock et très cool. Avec tous les instruments, elle a le son d’un groupe pur.
TGU : Vous aimez le rock ?
Rikako : Oui. Grâce à l’influence de mon père. Les groupes de rock occidentaux des années 80.
TGU : Quel genre de groupes aimez-vous ?
Rikako : Iron Maiden et Whitesnake. Whitesnake vient au Japon en novembre. En avril, il y aura Iron Maiden et j’aimerais aller les voir.
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention dans les pistes de ce single ?
Rikako : Les costumes. La matière et les motifs sont les mêmes, mais les membres portent soit un pantalon, soit un short, soit une jupe… Elles sont toutes différentes. Je pense que même pour ceux qui ne connaissent pas nos noms et qui voient ANGERME pour la première fois, ce sera facile de se souvenir de nous.
TGU : En parlant de votre chanson Desugita Kui wa Utarenai, vous est-il déjà arrivé quelque chose, de bon ou de mauvais, pour vous être démarquée ?Rikako : Les pas de danse sont assez amples, on en était fières. Avant de rejoindre ce groupe, je faisais partie des Hello! Project Kenshûsei, et bien sûr, depuis que j’ai intégré ANGERME, je considère que l’unité est quelque chose d’important. Je ne voulais pas être celle qui sort du lot, alors j’ai dû travailler un peu sur moi pour y parvenir. Si je ne l’avais pas fait, ça aurait donné au groupe une image bancale.
TGU : Qu’est-ce qui t’a paru le plus dur à ce moment-là ?
Rikako : M’arrêter quand on est censées s’arrêter, et le fait que ce soit une chorégraphie pleine de vie.
TGU : Faites-nous part de vos résolutions pour le final de la tournée.
Rikako : Le 29 novembre au Nippon Budôkan, ce sera la dernière fois que nous neuf membres d’ANGERME ne formeront plus qu’un. Il ne nous reste pas beaucoup de jours de tournée jusque-là, et je veux profiter à fond de ce temps-là qui, j’en suis sûre, va passer très vite. Au Nouvel An, il a été annoncé que nous irions au Budôkan le 26 mai et avant qu’on ne le réalise, ce jour est arrivé ; du coup, ça m’inquiète que le 29 novembre sera là bientôt. Le 4 octobre a marqué un an depuis que nous, les membres de la troisième génération, on a rejoint le groupe. Alors j’aimerais montrer à tout le monde comment on a grandi depuis.
TGU : Pourriez-vous nous donner un message pour vos fans étrangers ?
Rikako : ANGERME n’a pas encore donné de concert à l’étranger, et on veut absolument le faire. D’abord, je dois faire mon possible en anglais (rires).
TGU : Dans quels pays ?
Rikako : En regardant un extrait du concert de °C-ute à Mexico, je me suis dit qu’elles avaient beaucoup de chance. Les encouragements des fans étrangers et des fans japonais sont complètement différents. Je veux le ressentir moi-même, mais surtout, je veux manger plein de délicieuse nourriture d’ailleurs (rires).
Mizuki Murota
Mizuki : Je suis Mizuki Murota, et j’ai 17 ans.
TGU : A quoi le public devrait-il prêter attention quand il regarde ou écoute Desugita Kui wa Utarenai ?
Mizuki : C’est la première chanson rock que j’interprète, et la façon de chanter est un peu différente. Donden Gaeshi est rock aussi, du coup on a dû repousser nos limites pour les harmonies du refrain. C’était quelque chose de presque complètement nouveau, le niveau de difficulté était plutôt élevé, donc j’ai dû l’écouter et répéter encore et encore !
TGU : En parlant de votre chanson Desugita Kui wa Utarenai, vous est-il déjà arrivé quelque chose, de bon ou de mauvais, pour vous être démarquée ?
Mizuki : Quand j’étais Kenshûsei, je dansais parfois énormément. Sur une chanson intitulée Watashi, Choi to Kawaii Urabancho, je devais faire beaucoup de violent headbanging, et j’y ai employé tout mon corps pendant les répétitions. Ils me disaient : « C’est juste une répétition, tu n’as pas besoin d’y mettre tant de cœur », mais justement parce que j’étais Kenshûsei à l’époque, je donnais vraiment tout ce que j’avais. Je n’arrivais plus à garder la tête droite parce que j’en faisais trop.
TGU : Faites-nous part de vos résolutions pour le final au Budôkan.
Mizuki : Quand on a donné notre concert au Budôkan la fois d’avant, j’ai dansé trop fort et j’ai cru que j’allais m’évanouir… J’ai dansé tellement fort que j’avais l’impression de ne plus respirer assez d’air. Je pense que je ne peux pas m’empêcher d’être sérieuse, mais je veux être prudente et ne pas exagérer. Je veux acquérir un bon contrôle de moi-même.
TGU : Pourriez-vous nous donner un message pour vos fans étrangers ?
Mizuki : J’adore les dessins animés et les séries occidentaux. Comme Les Sorciers de Waverly Place ou Hannah Montana. J’aime Disney Channel et la musique occidentale. C’est pourquoi j’aimerais donner un concert que les personnes à l’étranger pourront aussi apprécier. Thank you very much!
Article original sur Tokyo Girls' Update, où vous pouvez aussi retrouver de belles photos :
Exclusive Interview with ANGERME : Standing 9 Strong for a Final Time!